Chez Baker Tilly, nous savons que nos employés sont indispensables au succès de notre entreprise. Nous épaulons ce succès en élaborant des solutions de personnel axées sur la création de cultures de travail saines pour nos employés et en encourageant nos dirigeants à les traiter comme des personnes et non comme du capital humain.
Notre saison de pointe maintenant terminée, nous nous préparons avec entrain à profiter de l’été et de l’occasion maintenant offerte de célébrer les succès de nos équipes et de les récompenser pour leur dévouement envers nos clients. Les fêtes de bureau ont longtemps été un outil de premier choix dans les entreprises pour récompenser les employés et créer une culture commune. Même si le but principal de ces fêtes est de témoigner la reconnaissance de l’entreprise, celles-ci peuvent également constituer un puissant outil organisationnel pour attirer de nouveaux employés ou pour fidéliser, motiver les employés déjà en place et accroître leur efficacité. Mais plus profondément encore, elles peuvent contribuer à la création d’un environnement de travail sain.
Dans ce monde interconnecté qui est le nôtre, la culture d’une entreprise peut être partagée instantanément et à grande échelle, ce qui peut, pour le meilleur ou pour le pire, influencer son avantage concurrentiel. Les employés aiment se vanter des fêtes organisées par leurs entreprises, car c’est un bon moyen de définir et de décrire l’identité de l’organisation à laquelle ils appartiennent. Ces fêtes revêtent également une importance cruciale pour ceux qui postulent à des emplois. Les millénaux se montrent par exemple de plus en plus sélectifs dans le choix de leurs futurs employeurs. De nos jours, les candidats ne manquent pas de s’enquérir de la culture de l’entreprise ― l’un de leurs plus grands centres d’intérêt durant la conversation ― lors de leur entrevue d’embauche. Ils vont droit au but et cherchent à savoir ce que l’équipe fait pour s’amuser, ce qui est légitime, car les fêtes de bureau sont un excellent reflet de l’identité d’une organisation.
Les fêtes de bureau sont également utilisées pour fidéliser et motiver les employés et accroître leur efficacité, car elles encouragent les gens à tisser des liens, un facteur essentiel au succès de tout lieu de travail. Pour le meilleur ou pour le pire, nous avons tendance à graviter vers les dirigeants ou les collègues avec lesquels nous nous sentons le plus à l’aise. Et nous communiquons plus librement — et devenons plus efficaces — lorsque nous arrivons à nouer des relations avec nos collègues et à nous faire une meilleure idée d’eux. Dans son livre intitulé Return on Character : The Real Reason Leaders and Their Companies Win (« Les fruits du caractère : la raison véritable du succès de certains dirigeants et de leurs entreprises »), Fred Kiel fournit des données objectives sur le lien entre le caractère du dirigeant et les résultats de l’entreprise. Les dirigeants qui ont bon caractère et forgent des liens solides avec leurs employés finissent toujours par influencer l’entreprise tout entière et par améliorer indirectement le résultat net de l’entreprise. Les fêtes de bureau peuvent de plus aider à amenuiser les pertes financières occasionnées par les mauvaises relations et à créer des lieux de travail respectueux — des lieux ou les employés pourront notamment forger des relations en dehors des hiérarchies et des espaces habituels.
Mais ces fêtes comportent aussi des risques et peuvent occasionner des problèmes à la fois pour l’employeur et l’employé. L’exemple le plus courant est l’employé qui quitte la fête en état d’ébriété et fait du tort à quelqu’un. Les dommages financiers peuvent être conséquents pour l’employeur lorsque de tels cas sont portés en justice. Les employeurs doivent également être conscients des autres risques légaux en jeu lorsqu’ils organisent une fête sur le lieu de travail.
En octobre 2018, le Canada est devenu le deuxième pays au monde à légaliser la culture, l’achat, la possession et la consommation de cannabis, compliquant davantage les problèmes liés à l’intoxication durant les fêtes de bureau. Puissamment influencées par le mouvement #MeToo, les politiques relatives au respect d’autrui dans le lieu de travail sont de plus en train de gagner rapidement en importance. Les employés sont même appelés, dans ce nouveau climat, à suivre des séances de formation obligatoires sur l’intimidation et le harcèlement, qui présentent des risques légaux réels non seulement sur le lieu de travail, mais également durant les fêtes de bureau.
Au Canada, les responsabilités de l’employeur portent généralement sur l’obligation de diligence et les relations entre les parties. La Cour suprême du Canada a en l’occurrence déclaré que les employeurs ont une plus grande obligation de diligence envers le public (par rapport à l’hôte privé), ce qui les rend responsables envers des tiers en cas de blessures survenues durant et après une fête de bureau. Les tribunaux sont de plus enclins à infliger des dommages financiers dans de telles éventualités et à faire payer l’employeur, car celui-ci a souvent les moyens de payer.
Les employeurs peuvent cependant avoir recours à des mesures préventives pour réduire et atténuer leurs risques légaux et financiers. Ces stratégies incluent traditionnellement la fourniture de tickets de boisson et de nourriture, de bons de taxi et d’exonérations aux employés, la mise à jour de politiques de conduite et la demande d’une couverture aux assureurs.
Les employés sont également à risque lors de ces fêtes, car les politiques et les codes de conduite de l’entreprise restent en vigueur durant la tenue de ces évènements. Ils peuvent en l’occurrence être sanctionnés ― même limogés ― par l’intermédiaire du programme de gestion du rendement de l’entreprise. Ces sanctions sont communément appliquées aux employés qui ont une conduite inacceptable lors d’une fête, par exemple, ceux qui profèrent des propos nuisibles à la réputation de l’employeur, dérogent aux règles de sécurité ou enfreignent les politiques établies en matière de harcèlement.
Les risques auxquels les employés sont exposés peuvent cependant être considérablement amenuisés si ces derniers arrivent simplement à se rappeler qu’ils sont en train de se représenter et de représenter leur entreprise auprès du public lors de telles fêtes. Cy Wakeman (l’auteur de No Ego : How Leaders Can Cut the Cost of Workplace Drama, End Entitlement and Drive Big Results [« Pas de place pour l’ego : comment les dirigeants peuvent réduire les problèmes humains au travail, mettre fin à la mentalité d’ayant-droit, et réaliser de gros résultats »]) a des conseils judicieux à offrir sur le sujet et est d’avis que les gens doivent se présenter sous leur meilleur jour — et non le contraire — sur le lieu de travail.
Bien que les fêtes au travail comportent des risques inhérents, leurs avantages — l’occasion de pouvoir récompenser son équipe, forger des relations et promouvoir fièrement l’identité de son entreprise — sont indéniablement supérieurs aux dangers financiers potentiels. Pour exploiter pleinement ces avantages, n’hésitez pas à consulter les consultants en solutions de personnel de Baker Tilly. Maintenant, pour demain.
Contenue associé
