1. Quels sont vos antécédents?
Je suis née et j'ai grandi dans la région de Collingwood, et je suis très heureuse de pouvoir travailler et vivre dans cette communauté. Je n'ai pas suivi la voie traditionnelle de l'enseignement coopératif ou scolaire pour obtenir mes titres. J'ai plutôt suivi les cours supplémentaires pour mon CMA par correspondance et j'ai ensuite passé mes examens de CA. J’explique souvent à mon personnel que l'objectif final est la réussite et les choses apprises en cours de route, peu importe comment on y arrive.
2. Comment décririez-vous la contribution que vous apportez à votre cabinet?
Je me soucie des gens qui travaillent dans notre cabinet. Sans notre personnel, nous n'aurions pas autant de succès. Notre cabinet a toujours traité le personnel avec respect et comme des membres de la famille. C'est pourquoi j'ai décidé d’assumer certaines responsabilités en matière de Ressources humaines (RH) pendant plusieurs années afin de mieux connaître les membres du personnel. J'aime entendre parler de leurs enfants, de leurs voyages ou de leurs passe-temps.
3. Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu?
Je crois qu’il vient d'un des associés à la retraite avec qui j’ai travaillé : les comptables sont humains et commettent des erreurs. C'est la façon dont nous gérons ces erreurs qui compte.
4. Quelles sont les idées fausses les plus courantes sur la profession de comptable?
Les gens pensent que nous ne faisons qu'additionner des chiffres toute la journée et que les ordinateurs font tout le travail réel. C'est à nous qu'il revient d'examiner les dossiers d'un client et de comprendre ces chiffres. Nous les aidons à remplir leurs obligations fiscales, mais nous leur donnons également des conseils sur divers sujets, notamment les RH, la paie, l'analyse des coûts et l’augmentation des bénéfices.
5. Quelles sont les tendances du secteur qui devraient se poursuivre au cours des prochains mois?
Nous continuerons d’utiliser des moyens électroniques pour la gestion des données et les tâches banales, ce qui nous permettra d'obtenir des informations à analyser et à interpréter pour mieux comprendre les clients. J’estime que les réunions virtuelles vont également se poursuivre, car elles peuvent être efficaces, même si les déjeuners informels avec les clients, au cours desquels les idées sont partagées et où l'on a plus de temps pour comprendre les défis auxquels ils sont confrontés, me manquent.